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APPEL AUX ARTISTES POUR UNE CHANSON EN DIFFÉRENTES LANGUES NATIONALES

En la mémoire de nos héros et héroïnes pour combattre le tribalisme…Chères compatriotes, chers compatriotes,Nous, grands peuples de la savane, de la forêt, des steppes, des montagnes, de la brousse, des bords de l’eau, des vallées, appelés

affectueusement peuples de l’Afrique en Miniature, souffrons extrêmement du tribalisme (mot inexistant en nos langues ancestrales nationales), introduit dans notre souveraineté nationale, dans notre riche et puissante société multiculturelle et multi-linguistique pour nous détruire. La notion d’équilibre régional nous pend jusqu’à ce jour au cou comme un goulet d’étranglement, comme une équation à multiples inconnus. On s’achemine vers les soixante ans de notre indépendance et on continue à parler de région sous-scolarisée, ce qui a parachuté d’illustres cancres au sommet de certaines hautes responsabilités étatiques.
Période coloniale allemande
Notre problème majeur est que notre histoire n’est pas suffisamment enseignée dans nos écoles, nos lycées et nos universités. L’histoire enseignée avec beaucoup de légèreté nous apprend que le roi des Douala, Rudolf Douala Manga Bell (1873 – 1914, 41 ans) fut assassiné par les colonisateurs allemands, de même que son cousin et secrétaire Ngosso Din, tous accusés de haute trahison. Martin Paul Samba, le grand chef Batanga Madola ont subi le même sort. Le Sultan des Bamoun, Ibrahim Njoya (1875-1933, 58 ans) a eu beaucoup de problèmes conflictuels avec les allemands. Meurt en 1933 à Yaoundé où il était placé en résidence surveillée par l’administration coloniale française.
*Gros plan des héros du grand-nord
La période coloniale allemande dans le grand-nord fut terrible, plusieurs Lamido héros y ont longtemps résisté avant de se faire assassiner par des envahisseurs allemands.
1- Le Lamido Souley de rey Bouba avait conduit la résistance dans le Nord fut tué, en 1901.
2- Le lamido Oumarou de Banyo qui conduisit la résistance dans sa région fut tué, un an plus tard. 3- L’Emir Soubeiro de Yola fut également tué la même année, en 1902; tout comme le lamido Hamadou de Maroua.
4- Le Mahdi Goni Waday, résistant fut exécuté au marché de Garoua, le 10 juillet 1907, ainsi que le lamido d’Agorna, le Djaouro de Bame, le Djaouro de Oubao, le Lamido de Bengui et l’Ardo de Benguis.
5- Le Mahdi Aladji organise la résistance à Maroua et est tué en 1907.
6-etc…
Période coloniale française
La période coloniale avec la France a été aussi très sanglante. De nombreux héros tels que Ruben Um Nyobé (1913-1958, 45 ans), Félix Roland Moumié (1925 – 1960, 35 ans) Ernest Ouandié (1914-1971, 57 ans) Ossendé Afana (Né en 1930 à Nkogksaa, 1er africain agrégé en sciences économiques, mort le 15 mars 1966, à l’âge de 36 ans).
Morts jeunes pour la plupart pour la défense de notre patrie et ayant pour profession respective greffier de justice, médecin chirurgien, instituteur et économiste. Lorsque ces camerounais militaient pour l’indépendance du Cameroun au point d’entrer dans le maquis et y mourir, M. A. Ali était déjà adulte. Sa trace ne se trouve nulle part dans les empreintes des héros de la nation.
Chers compatriotes, Allons-nous croiser les bras et nous faire vaincre par le tribalisme?
NON !!!.
Chers compatriote, Allons-nous accepter de nous faire massacrer par ce virus qu’est le tribalisme qui a fait son lit dans notre patrie pour nous déstabiliser?
NON !!!.
Allons-nous accepter d’être dévorés par le virus qu’est le tribalisme?
NON !!!
Pour cet appel que nous jeunes, jeunes-vieux, vieux-jeunes, vieux, devront lancer vivement aux chanteurs et chanteuses et autres compositeurs du Cameroun, invitons-les à se mettre ensemble, afin de composer une chanson en plusieurs langues nationales à l’honneur nos héros, héroïnes et d’autres morts pour nous libérer des différentes dictatures coloniales et néo-coloniales.
Que cette chanson unique en son genre soit l’hymne national des jeunes du triangle national. Nous voulons une sorte de « we are the world » ce méga hit écrit par Bob Geldof pour réunir des fonds afin de juguler la famine en Ethiopie en 1977.
Dans notre cas si précis, l’hymne de la jeunesse sera pour combattre le tribalisme.
Vivement que la jeunesse du triangle national ne soit pas infectée ou contaminée par ce virus destructeur qu’est le tribalisme. Le tribalisme doit être combattu jusqu’à la dernière énergie par tous fils et filles sur tout le triangle national et hors de nos frontières au même rang et titre que le SIDA.
**L’écrivain Fabien Eboussi Boulaga, dans son livre intitulé: La démocratie à l’épreuve du tribalisme, note que “Le tribalisme n’existe pas, mais il tue. Plus il est dépourvu de fondements, plus il se fait virulent et se déchaîne.”
Tous les héros et héroïnes ont sacrifié leur vie pour nous libérer. Ne détruisons pas leur œuvre unique dans le monde. Barrons la route au tribalisme en leur honneur! Dans nos cuisines, dans nos écoles, lycées, universités cette chanson doit être chantée très vivement!
Puisse le pouvoir aller à un camerounais ressortissant du Nord parce que la majorité des camerounais le veulent conséquemment à la vision du candidat de cette partie du pays au lieu que le pouvoir « rentre » au Nord par on ne sait quelle entente entre coquins, par tacite reconduction.
Vive la jeunesse consciente et éveillée
Vive la terre patrie de nos héros et héroïnes morts pour notre libération du joug colonial.
Vive nos artistes qui embrasseront ce projet d’unité nationale.

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