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Violences de star à Douala

Suite à la voie de fait dont ils se disent victimes à l'hôtel Bano palace vendredi 2 septembre à Douala, Bruno Ngambè et Nicolas Engonguen veulent que justice soit faite.



Depuis une semaine, la vie de Nicolas Engonguen, 22 ans, et de Bruno Ngambè, 30 ans, tous deux des vigiles à African général security Ages, n’est plus la même. Et pour cause, Le premier a vu son pied écrasé par le véhicule conduit par celui qui s'est affublé du nom de «libérateur»; le second a reçu du même individu, un coup de poing à la tempe. Nicolas qui a été renversé «volontairement» par la star a de la peine à marcher. Il traîne son pied, malgré qu'il ait repris service. Il justifie sa présence en poste, une semaine après l’agression, par la nécessité de travailler. «Vous savez, explique-t-il, si l'homme ne travaille pas, il ne mange pas non plus. Donc malgré la douleur qui reste atroce je dois me surpasser et bosser». La victime de Simon Longkana Agno, dit «Longuè Longuè», n’a pas attendu longtemps pour établir un certificat médical en bonne et due forme et de déposer une plainte à la brigade territoriale d'Akwa Sud sise à la salle des fêtes du même quartier. Pour lui, il faut que justice soit faite, «Je ne faisais que mon travail lorsqu'il a délibérément décidé d'écraser ma jambe», argue-t-il. Et de poursuivre, «Malgré le fait qu'il soit une célébrité, il n'est pas au dessus de la loi».

C'est le sentiment que partage son «chef», le contrôleur Bruno Ngambè dont la mâchoire a reçu un uppercut de ce chanteur interprète qui semble s’être visiblement trompé de vocation. Conséquence: «Il m'est difficile de manger de ce côté gauche et la douleur est plus vive au fur et à mesure que le temps passe». Il avoue avoir pris des antalgiques, hélas, sans suite favorable. Pis, au lieu de voir ses douleurs s’estomper, celles-ci sont désormais accompagnées d’une inflammation. Au moment où nous mettions sou presse, il était en consultation dans un hôpital de la place. Quand le reporter du Messager l'a rencontré lundi 5 septembre à la base d’Ages de Douala sise à la «Nouvelle route grand moulin», il a émis le souhait de traduire son bourreau au tribunal. Et qu’à son tour, il va déposer une plainte pour coups blessures et réclamer réparation.

Actuellement hors du pays, Simon Longkana dès son arrivée, devra répondre de ses faits devant les tribunaux. Des faits qui peuvent s’alourdir. Car selon des sources proches de l'hôtel Bano Palace, cet établissement hôtelier envisage d’aller en Justice.

Ce fameux vendredi, Longuè Longuè, selon des images captées par les caméras de surveillante, s’est illustré par la destruction du patrimoine de ce «trois étoiles». C'est dire que le «libérateur» devrait d’abord lui-même, se libérer du démon de «violence» qui le hante.

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