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Le président Tchop Tchop

INTERVIEWS - Le président Tchop Tchop 

" les jeunes doivent comprendre que le véritable combat pour la réussite se passe ici au pays et non chez les blancs  
L'homme a tout faire le king
Le président Tchop Tchop l’un des plus grand acteurs du Show-business Africain résidant au Cameroun...
GK13 : Président ne pensez vous pas qu’il est difficile de vous présentez aujourd’hui ?

Non voyons ! Je suis artiste comédien, Humoriste, Producteur d’émissions radiodiffusées et télévisées. C’est vrai que l’essentiel  de mon dynamisme se vit tous les jours sur les antennes de Sweet FM de Lundi à Vendredi de 10h  à 12h et les Dimanches après –midi sur les antennes de Canal 2 dans le cadre de mes productions Hebdomadaires (Jambo Radio et Jambo TV). Mais en arrière plan je pratique des activités liées à l’avancement du Show-business africain.

Président au regard de tout ceci on a envie de dire mais quelle métamorphose ! Comment s’est – elle produite ?

Elle n’est pas née aujourd’hui ma passion pour les médias. C’est vrai que plus jeune je me produisais sur des planches au service de ma première passion : l’humour. Très jeune il y’a une quarantaine d’année déjà je le faisais  à l’école primaire à Fokoué dans le département de la Ménoua (ndlr : son village natal) où je me suis livré à plusieurs  prestations humoristiques  avec beaucoup de joie. Ensuite j’ai continué à Nkongsamba où j’ai passé le reste de mon adolescence et c’est là que j’ai compris que je pouvais faire carrière dans la comédie ou encore l’humour et je m’y suis lancé.
J’offre mes premières prestations médiatiques au milieu des années 90 sur les antennes de la CRTV. Vous vous souvenez sans doute de l’émission Tempo qui était diffusé à l’époque à 12h le Samedi en compagnie de ma troupe composé de Feu Mamadou Joker, Feue Yossa  pour qui j’ai une pensée. C’était gratuit et malheureusement l’aventure n’a pas été celle qu’on aurait souhaitée.
Par la suite, je signe mon premier contrat avec Equinoxe Radio à la suite d’une rencontre avec Monsieur Severin TCHOUNKEU à un dîner spectacle organisé chez Monsieur Fotso Victor vers la fin des années 90. «  Il s’est  approché de moi et m’a demandé de diriger un programme de pur divertissement basé sur le comique ». je n’ai pas dit non même si j’avais d’autres atouts bien gardés et la suite est celle qu’on connaît aujourd’hui.

Quelle est la passion qui vous comble le mieux ? La comédie, l’humour ou le média ?

Il n’ya pas de préférence. Je vis mes passions sans comparaisons et sans gènes. Pour la petite information, je suis en plein tournage d’un film que vous pourrez regardez très bientôt. Je suis partagé entre toutes mes passions (musique, cinéma, spectacle, média…) et je ne peux pas me passer d’elles.
Comment expliquer votre départ de Radio Equinoxe compte tenu du rayonnement que vous avez apporté à cette chaîne lors de sa création ?

C’set le nème fois que je réponds à cette question. Vous avez raison. J’ai contribué au décollage et au rayonnement de Radio Equinoxe, j’ai participé au casting de certaines voix dans cette radio qui à ses premiers balbutiements n’avait pour ligne éditoriale que de faire comme la CRTV.  Avec le temps nous avons mûri nos productions  avec le concours d’une sacrée équipe dans laquelle on comptait un Stéphane Anani  Moukouri que j’ai déniché et proposé au Directeur général. Cela  n’avait pas été facile pour son cas spécifiquement parce qu’à l’époque, le top management m’avait fait comprendre qu’il n’avait pas besoin d’un animateur  de  boîte de nuit. Suite à mon insistance, il a eu sa chance, il a conquis tous les cœurs et était présenté comme le meilleur animateur de la ville de Douala.
Concernant mon départ ; je dois dire que je suis un homme de challenge et l’environnement de radio Equinoxe ne correspondait  plus à ma nouvelle approche et à mes nouvelles ambitions.

Peut ou alors considérer qu’à canal 2, Sweet FM vous êtes à votre aise ?

Je ne vais pas vous parler de la nature de mon contrat avec les constituants du groupe TV+,  mais je m’y sens bien, nous avançons dans un partenariat gagnant –gagnant.

Avez-vous le sentiment du devoir accompli ?

Non ! Je vous l’ai dit,  je suis un homme de challenge et comme mon nom l’indique, je suis appelé à relever des nouveaux défis tous les jours et Dieu seul sait combien ils sont nombreux. Je suis également un perfectionniste et comme vous le savez un perfectionniste ne se satisfait jamais. Il y’a tellement de projets à diriger, à réaliser et avoir le sentiment du devoir accompli signifiant la fin. Ce n’est pas le moment.

Y’a-t-il quelque chose qui vous fait rêver ?

Oui ! Mes enfants. Ils sont tous ce qu’il  y’a de plus beau au monde pour moi. Tous les jours je rêve de leur épanouissement, de leur réussite, c’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle je m’active sur les différents  fronts que vous connaissez.

Combien ça coûte une promotion dans vos émissions à succès Jambo radio et Jambo TV la dernière née de votre aventure il y’a de cela 2 ans ?

La promotion des œuvres sur Jambo ne coûte pas une fortune. Le coût dépend du calibre des artistes et des  entreprises. Je dois relever ici qu’avant le produit fini présenté à la télé ou à la radio, un travail de calibrage, de programmation, de contact, de sélection est fait et cela vaut son prix qui est par ailleurs ouvert à toutes les bourses d’où l’engagement de nos partenaires.

Quel est l’artiste camerounais, africain ou européen que vous appréciez le plus ?

Ce n’est pas évident pour moi de donner un nom. Ils sont nombreux qui sortent du lot et qui portent valablement le flambeau de notre pays au-delà de nos frontières. J’ai beaucoup d’amis dans le milieu : Lokua kouza, Soum Bill, Richard Bona, Petit Pays etc… Ils sont nombreux je ne peux pas tous les citer parce que je risque d’en oublier. 

Des amis dans le monde des médias ?

Forcément ! Léonard Chatelain, Anani Moukoury, claudy Siar et bien d’autres aussi.

Quel message à l’endroit de la jeunesse camerounaise ? 
 
C’est un regret. Je sais dans quelles conditions les jeunes camerounais vivent à l’étranger. J’ai eu la chance de visiter quelques pays et je puis affirmer que la situation des jeunes camerounais là n’est pas des plus reluisantes. J’invite les jeunes camerounais à comprendre que le véritable combat pour la réussite se passe ici au pays et non chez les blancs. A quoi ça sert d’aller se constituer « sans papiers» chez les autres et d’être toujours prêts  à se fondre dans la nature au coup de sirène. Comme l’a dit mon ami petit pays ; « ça se passe ici »

Quelle est la nature de vos relations avec Samuel  Eto’o fils aujourd’hui ?

Bonne, tranquille avec Eto’o  il n’ya pas de problème. Il sait qu’il peut compter sur mon soutien. Il a ma bénédiction ainsi que l’ensemble des lions indomptables du Cameroun pour leur campagne en coupe du monde du Football en terre Sud africaine.

Que pensez-vous de ceux qui pensent que pour être comme Tchop Tchop il faut passer par des pratiques occultes et obscures ?

C’est simple ! Ils sont faibles. Comprenez une chose, il n’ya pas de magie autre pour réussir que le travail. Il faut se battre parce que la vie ne fait pas de cadeau. La force est dans le travail et dans la majorité des cas, au bout il ya toujours  une récompense. Arrêtons  de croire que la clé du succès est dans la mystique, dans l’irrationnel, ce n’est que pure démagogie.

Pourquoi Tchop Tchop n’est-il  pas marié ?

Je suis à la recherche d’une femme. Une femme qui va m’aimer pas  parce que je suis Tchop Tchop mais parce que je suis un homme comme tous les autres,  sans aucun calcul. J’ai trois enfants (ndlr : Francine 21 ans, Yuan 12 ans et Yohan né le 21 mai 2005, il vit à paris.) J’aurais pu épouser leur maman mais cela n’a pas été le cas. J’aspire à présent  à une vie amoureuse stable.


 Propos recueillis par Gerald Koudja "GK13"

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