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DJ Arafat Biographie





Ange Didier Houon est né le 14 octobre 1985 en Côte-d'Ivoire. Il est lefils de Tina Glamour, artiste ivoirienne connue pour un style osé et provocant.
 
DJ Arafat 3500 voltes d'animation; Arafat muana (en français : l'enfant Arafat) ou encore Yôrôbô 5500 voltesex-disc jockey au Shangaï sur la Rue Princesse (sis Yopougon) de son vrai nom Didier Houon est un attalakutiste et chanteur ivoirien faisant de la musique du genre coupé-décalé. Il a notamment participé au succès de plusieurs artistes ivoiriens dont Le Molare avec le morceaux Boucan. 

                                     

Fils de Tina Glamour (aussi appelé Tina Spencer) et Houon Pierre, Ange Didier Houon est né le 14 octobre 1985. Sa mère est une artiste chanteuse très controversée et ses détracteurs lui reprochent le plus souvent d'esquisser des pas de danses et un style un peu trop osé. Didier Houon a grandi avec cette image de vulgarité attribuée par les médias notamment dans les années 1990 où Tina Spencer donnait des prestations scéniques à caractère obscène. Sa mère préoccupée par ces tournées, le jeune Didier était livré à lui-même. Dès l'âge de 11 ans, il est en proie à la drogue et aux banditismes de quartier.

LA NAISSANCE D'UN ARTISTE
 
Dans les débuts du mouvement coupé décalé, le DJ officiant dans l'un des plus grands maquis abidjanais le « Shangaï » est repéré par le jeune producteur Roland le Binguiste qui l'emmène en studio. C'est ainsi qu'il sort une œuvre discographique qui le révèle au grand public grâce au morceau « Hommage à Jonathan » en 2003 dont une partie du clip a été réalisée au Parc des Sports de Treichville avec la présence de Douk Saga et Mulukuku DJ. Très jeune, Didier Houon avait beaucoup d'amis Libanais à Abidjan, qui le surnommaient sans cesse Yasser Arafat, l'ancien dirigeant du Fatah et de l'Organisation de libération de la Palestine. Il a décidé de faire de ce surnom son nom de scène.

 
Sollicité en France grâce à cet album, le promoteur de spectacles et directeur de KD Productions, Désiré Kouadio, organise une tournée pour DJ Arafat. Il s'envole pour deux mois à Paris puis revient en Côte d'Ivoire. Ce séjour a laissé de beaux souvenirs au DJ, et il y voit une belle opportunité économique. C'est ainsi qu'en 2005, pour son second voyage en France organisé par Désiré Kouadio, il décide de s'installer dans la capitale française malgré l'expiration de son visa. Illégalement résidant en France pendant plus de deux ans, il officie en tant que disc-jockey dans un club africain et vends des CD piratés. Sans papier, il est arrêté par la Police, et passe un mois en Centre de rétention administrative avant d'être rapatrié en Côte d'Ivoire.
Entre temps, il avait sorti un 2e album intitulé Femmes en 2005 puis un album en collaboration avec Meiway en 2006 et un single intitulé Abidjan-Paris en duo avec Christy-B en 2007.
De retour sur la Lagune Ébrié, après deux ans et demi d'absence sur les scènes ivoiriennes, il signe son retour en duo avec Debordeaux Leekunfa. Le « chouchou » du coupé-décalé, en 2008, depuis en duo avec Debordeaux Leekunfa, sort un nouvel opus qui promeut une nouvelle danse appelée le Kpangor. Le concept et les singles qui s'ensuivent deviennent des succès sur le continent africain, du Gabon au Burkina Faso en passant par le Cameroun. Des tubes naissent dans un laps de temps : « Kpangor », « Confirmation Kpangor », « Lebede 2 », « 25 25 Arachide », « Boudha ». Ces tubes s'imposent très vite et arrivent en tête des classements ouest-africains. Entre temps, il sort des freestyles ou encore attalakus qui rencontrent un tel succès qu'après leur sortie, toutes les dix minutes en moyenne, un média musical ou un maquis les diffusaient, il s'agit de « Spot 2009 » (août 2009), « le spéciale Stéphane Sessègnon et Marie-Claude Sessegnon » (été 2009 en duo avec Debordeaux Leekunfa), « interdit aux moins de 30 ans » (septembre 2009), « Retour en clash » (octobre 2009) et « Cadeau de fin d'année » (Décembre 2009). Pour ses prestations scèniques il engage trois célèbres et talentueux danseurs dénommés Magicien, Ordinateur et Bébé sans os2.
En 2008, il participe au single à succès Africain tonik avec Mokobé, Mohamed Lamine et Mory Kante, la chanson promo devient Tube de l'été en France, clip réalisé par J.G Biggs. La même année pour soutenir le single, il met sur le marché « Cadeau du siècle » un mélange de R'n'B contemporain et de Coupé décalé.
Fan de Yorobo, le footballeur Samuel Eto'o lui offre une montre de 80 000 € et une voiture de marque BMW en juillet 20093. Depuis l'été 2009, Arafat DJ s'est fait successivement surnommé respectivement jusqu'à ce jour le Yorobo 5500 volts, l'Apache 8500 volts, Yorobo 10500 volts, Yorobo 12500 volts.

SUCCESSION DE TUBES

En septembre 2009, DJ Arafat et Debordeaux DJ mettent fin au duo.
Depuis la sortie de son premier hit en hommage à DJ Jonathan, Arafat DJ est, sans contexte devenu le DJ le plus populaire du pays. Chacun des singles sortis depuis a rencontré un grand succès: le mouvement DJ a bel et bien trouvé sa poule aux œufs d’or. L’apache 8 500 volts prouve encore une fois que sa source d’inspiration est intarissable. Le single « Gladiator » est mis sur le marché le 16 décembre 2009, tandis que l'album est sorti le 19 juin 2010 qui inclus les morceaux « Zoropoto I et II » qui sont par ailleurs des nouveaux concepts à succès. Cette fois l’arrangement est l’affaire de Champy Kilo.
Inspiré par Lil Wayne, embrassant depuis janvier 2010 le hip-hop et surnommé depuis lors « Sao Tao le dictateur », Il conceptualise le « nouchi rnb » dans son single en duo avec Yvan Trésor. On ajoute à cela les voltages croissants du Yorobo : il est passé de 3 500 volts à 5 500 volts, ensuite 8 500 volts puis 10 500 volts et enfin l'artiste est depuis février 2010 devenu un dispositif autonome capable de produire de l'électricité soit un « groupe électrogène ». C'est un clin d'œil que l'artiste fait par rapport à la crise énergétique qui a frappée la Côte d'Ivoire en février 2010 avec un système électrique national qui connaissait une diminution de sa capacité de production d’énergie électrique qui se traduisait par des difficultés à satisfaire l’ensemble des besoins en électricité des populations notamment avec la mise en place de programmes de délestages.
On observe tout au long de sa jeune carrière, un changement de style vocal et musical. Il est passé de ses 18 ans du coupé-décalé classique des premières heures de ce mouvement musical à un coupé-décalé plus sophistiqué aujourd'hui. En effet, sa voix est devenu plus rock, les instrumentaux plus travaillés et plus électroniques mélangeant plus de sonorités qu'avant avec une place importante donnée à la batterie. On parle aujourd'hui d'une sorte d'« African Rock » et d'« African Electro »5. Le morceau « Rage 202 » par exemple, mélange sonorités Heavy metal et Coupé-décalé.


UN ARTISTE AUX MULTIPLE COMFLITS

Le nom de ce jeune disc-jockey célèbre rime aussi avec scandale, car il est souvent au centre de nombreuses polémiques. Il est connue pour ses multiples dérives dans le milieu du showbiz ivoirien, notamment avec Shanaka Yakusa, Kedjevara, DJ Lewis (à propos du « Lèbèdè ») ou encore Dj Rodrigue. En août 2009, après une dispute de leadership, il se sépare de son binôme Debordeaux Leekunfa avec lequel il a connu le plus de succès6. Le duo choc connait une crise au point que leurs déclarations dans la presse deviennent pour le moins acerbes : Arafat DJ accuse Debordeaux Leekunfa d'être « jaloux de son succès » et d'avoir essayé de le tuer en l'empoisonnant. En décembre 2009, les deux chanteurs partisans de la cité de Yopougon (opposé à Marcory dans le milieu musical ivoirien) se réconcilient et donnent pour l'occasion un concert live gratuit de 1h30 au gigantesque maquis le « Monde Arabe » sur la mythique Rue Princesse qui a fait le succès d'Arafat DJ

Dans le courant du mois de septembre 2009, s'ouvre un clash au niveau musical avec le chanteur DJ 5 étoiles, ce dernier reprochant à Yorobo de lui avoir plagié l'instrumental de son single « Sans Guèbè » dans le freestyle de Yorobo dénommé « Spot 2009 » qui a rencontré un grand succès. 5 étoiles DJ ouvre le clash dans un freestyle (qui selon les ivoiriens, n'était pas à la hauteur du talent reconnu à Yorobo) en octobre 2009. Dans le même temps, Arafat DJ subit un grave accident de moto (à la fin du mois d'octobre, le 2e en l'espace de quelques mois) mais s'en sortira après quelques jours passés à l'hôpital8. Une semaine après sa sortie, en novembre 2009, il répond à tous ses détracteurs dans un freestyle de 10 minutes intitulé « Retour en clash » (dont la version courte est « Djessimidjeka ») ou il s'auto-proclame l'Apache 8500 volts.
Juste avant la sortie de son album Gladiator, une querelle sépare le Yorobo de son célèbre danseur Magicien, qui fut l'un des premiers danseurs du DJ. Ainsi, Magicien décide de faire carrière seul, et sort un single intitulé « Placali  », dont la danse ressemble étrangement au Zropoto du Yorobo. Une autre occasion de discorde, quand on se souvient que la querelle qui séparait Arafat et DJ Lewis avait pour motif similaire la création de la danse « lèbèdè ».

En janvier 2011, la rivalité entre DJ Arafat et Debordeaux Leekunfa reprend de plus belle, à l'instar de Notorious B.I.G. et Tupac aux États-Unis dans les années 1990. Dans le morceau « Rage 202 », DJ Arafat lance un pique à son ancien binôme : « on est fatigué d'écouter ton seul morceau trévéli-trévélou ». Car depuis près de 2 ans, Debordeaux n'a plus sorti de nouvelle œuvre, préférant effectuer des tournées de longue durée à l'étranger. Cependant la réponse de Debordeaux DJ (désormais "Opa la nation" - "Le père de la nation") ne se fait pas attendre, ce dernier répond au Yorobo dans un morceau intitulé « Vérité » alliant vulgarité et confession. Deux jours après la diffusion de ce titre , DJ Arafat répond à Debordeaux DJ avec le morceau « Reste tranquille Rantanplan » sans prendre de gants.




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